FLORAISON ET NOUAISON

Publié le par Alain Péronnet

Tout est allé très vite.
La fin du mois de mai a surpris par son froid venté.
Au début de juin le climat s'est réchauffé. C'était la venue de l'été.

par une belle fin de journée j'ai été surpris par des effluves suaves et sucrées, entêtantes.
Un parfum mêlé de rose et de chévrefeuille: la vigne était en fleurs!
Le petit miracle ordinaire s'accomplissait.

Les fleurs perdent leurs corolles qui se déssèchent et tombent.
Après la chutte du capuchon floral, les étamines s'écartent du gynécée et libèrent le pollen.
La fécondation donne naissance aux pépins.

C'est à ce moment que le vigneron redoute la "coulure": les fleurs non fécondées se déssèchent et tombent.

Les fleurs fécondées évoluent en fruit: on dit qu'elles nouent.
La "nouaison" , joie du vigneron!

Une dizaine de jours plus tard, les grappes sont au stade "petit pois".

La vigne pousse ses grandes lianes vers le ciel. Elles retombent de chaque côté des rangs.
Il est temps de relever et de palisser (à la main).
Ces opérations permettent une meilleure répartition des feuilles et des grappes tout en améliorant l'aération des grappes, ainsi qu'une meilleure interception du rayonnement solaire.

Ensuite on pratique l'écimage et le rognage (pincement du bourgeon terminal des rameaux (appelé autrefois "mouchage de la vigne")

prochaine étape: effeuillage et éclaircissage.


Publié dans moulin-garreau

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